Encore Robin des Bois? Ce héros valait bien que je lui consacre un article dans chacune des catégories avant de passer à un autre sujet. Ici, nous ne parlerons pas des derniers Robin des Bois sortis joué par Taron Egerton (2018), Russell Crowe (2010) ou même celui interprété par Kevin Costner (1991). Le film dont je vais vous parler remonte à bien plus loin puisqu’il a vu le jour dans les cinémas en 1938. Il s’agit du film « Les aventures de Robin des Bois »!
Fiche du film
- Titre: Les aventures de Robin des Bois
- Sortie: 1938
- Durée: 102 minutes
- Réalisation: Michael Curtiz et William Keigley
- Scénario: Norman Reilly et Seton Miller
- Société de Production: Warner Bros. et First National Pictures
- Musique: Erich Wolgang Korngolg
- Distribution:
- Errol Flynn (Robin )
- Olivia de Havilland (Marianne)
- Basil Rathbone (Guy de Guisbourne)
- Claude Rains (Prince Jean)
- Melville Cooper (Shérif de Nottingham)
L’histoire se déroule en 1191 lorsque le bon Roi Richard Cœur de Lion qui, en rentrant des croisades, s’est fait capturé. En échange de sa libération, on demande à l’Angleterre de payer une rançon. Le Prince Jean se fait un devoir de récolter cette rançon afin de mieux la garder pour lui. Que son frère meurt, le Prince veut porter la couronne. Le peuple anglais pourrait bien mourir sous les coups de taxes mais c’était sans compter sur l’intervention de Robin de Locksley. Noble qui serra bannit et deviendra hors-la-loi pour se faire une joie de voler le Prince Jean et tourner au ridicule ses comparses, Guy de Guisbourne et le Shérif de Nottingham. Robin peut alors compter sur ses fidèles amis et sur la merveilleuse Lady Marianne qui n’hésiteront pas à mettre leur vie en péril pour la cause de Robin des Bois.
Ce film devient un des rares film que l’on peut regarder en famille quelque soit son âge. J’ai grandi avec ce film. Il est sûr qu’il n’a rien à voir avec les réalisations que l’on peut voir aujourd’hui. Le montage n’est pas aussi net, les couleurs ont été ajouté plus tard et les scènes de bagarres sont moins fluides. Néanmoins, l’humeur bon enfant de cette réalisation est agréable à regarder. La nostalgie qui me guette encore?
Pour en revenir à l’histoire, j’ai beaucoup apprécié les interactions entre les différents personnages, la manière dont ils se rencontrent. Le scénario reste simple mais cohérent. Le Prince Jean est plus élégant que le reste de sa clique mais n’en demeure pas moins le plus terrifiant tant il est sournois. Guy de Guisbourne est grimé en un être cupide, non dépourvu d’intelligence et attiré par Lady Marianne. Quant au Shérif de Nottingham, il est un personnage comique qui a de l’ambition sans être assez futé pour accomplir ses objectifs.
La bande à Robin des Bois ne serait pas complète sans la carrure de Petit Jean, Scarlett plein de malice, l’amour de la bière de Frère Tuck et n’oublions pas de mentionner tous les hommes qui le rejoignent dans le forêt de Sherwood. Dans cette version, Lady Marianne n’est pas juste une figure féminine qui attend d’être protéger. A sa manière, elle tient tête à ceux qui la menace. Elle parie sa vie pour les idéaux de celui qui a su gagner son cœur parce qu’elle est convaincu de la cause qu’il défend est juste.
Avant de nous quitter, petites informations sur le film que j’ai trouvé lors de mes recherches. Le film sur Robin des Bois car il avait été demandé que les habituelles films de gangsters produit à l’époque soient un peu plus « décents ». Plusieurs films ont suivi cette lignée dans les différentes maisons de productions. On suggéra l’idée de mettre Robin en avant et Warner Bros. approuvait l’idée. Malheureusement, elle possédait les droits d’auteurs pour l’opéra-comique sur le personnage mais lorgne sur les scénarios originaux d’Edward Small détenu par la maison de production Metro-Goldwyn-Mayer (MGM). De leur côté, MGM mettait en scène des opérettes et étaient intéressés par les droits détenus par la Warner Bros. Que faire? Un échange tout simplement. Et les deux connurent beaucoup de succès.
Il ne me reste plus qu’une catégorie à faire sur Robin et promis, je le laisse le sujet tranquille pour en voir d’autres… Enfin, vous savez, lorsque l’on aime un cookie, on en mangera de nouveau à un moment ou un autre.
Chapeau Rouge et Livres en bottes 