Aladdin

Ayant parler de la version livre, je me devais de parler de la version film d’Aladdin. Bien entendu, il y a plusieurs versions donc, pour être plus précise, je compte parler du film sortit en 2019 avec le très célèbre Will Smith. Je l’ai choisi car je trouve qu’il y a beaucoup de faits intéressants dans l’histoire que l’on nous présente.

Carte du Film

  • Titre: Aladdin
  • Sortie: 2019
  • Durée: 128 minutes
  • Réalisateur: Guy Ritchie
  • Scénario: John August, Guy Ritchie
  • Société de production: Walt Disney Picture, Rideback, Marc Platt Productions
  • Musique: Alan Menken, Nas Lucas
  • Distribution:
    • Mena Massoud (Aladdin)
    • Will Smith (Génie)
    • Naomi Scott (Jasmine)
    • Marwan Kezari (Jafar)

Je ne ferais pas de bref résumé ici étant donné que je l’ai déjà fait dans mon précédent article sur Aladdin intitulé « Ce rêve bleu ». Si vous ne l’avez pas encore lu, n’hésitez pas à y faire un tour en cliquant sur le lien.

Mon avis peut contenir certains spoilers malgré moi, je préfère donc vous prévenir avant toute chose. Sinon, comment vous dire à quel point j’ai apprécié cette version de l’histoire qui nous est présentée? J’ai déjà eu l’occasion de m’en rendre compte dans d’autres adaptations dessin animé/film chez Disney mais le travail fait dessus est magnifique. Les décors sont sublimes bien entendu néanmoins, ce qui m’a le plus fascinée est le travail fait sur le scénario pour donner plus de réalisme à l’histoire. Bon, il est vrai que parler de réalisme quand on parle d’un génie, d’un sorcier ou même d’un tapis magique est un peu déplacé… Je parle de réalisme car ils ont donné un vrai contexte à l’histoire. Développons un peu cela.

Dans le dessin animé, on parle essentiellement du fait que la princesse doit se marier avant son seizième anniversaire. Je comprends que cela devait rester simpliste pour les enfants mais tout de même! Entre nous, j’aime beaucoup le dessin animé de 1992. Dans le film, on a tout un contexte géopolitique qui s’installe et rend l’histoire plus attrayante. On découvre une profondeur chez les personnages qui n’existait pas ou très peu avant cela. La princesse Jasmine ne cherche donc plus seulement à ne pas se marier seulement à cause de la loi mais parce qu’elle veut prouver qu’elle saurait s’occuper du royaume sans avoir besoin de l’alliance d’un mari pour se faire. Elle aime son pays et veut contribuer à son évolution en tant que suzeraine, ce qui entre nous, la rend super-badasse. Jafar apparaît lui aussi sous un autre jour. On parle d’un homme qui a lutté pour atteindre une place au palais mais qui veut prendre le pouvoir car sa vision d’un empire n’est pas celle que partage le sultan actuel. Aladdin et le Génie ont quelques améliorations aussi mais leur personnage garde un peu près la même ligne de conduite que dans les autres versions.

Le petit plus: j’ai aimé la création de certains personnages tel que la dame de compagnie de Jasmine qui se trouve également être sa confidente. Je trouve que c’est grâce à elle si nous sommes capables d’en apprendre plus sur Jasmine et ses désirs de régner avec bienveillance sans avoir besoin de s’obliger à se marier. Une autre chose est le nombre d’interactions entre Aladdin et Jasmine qui explique mieux la naissance de leur idylle.

En ce qui concerne les anecdotes durant le tournage, je n’ai pas réussi à dénicher grand chose. Mis à part que Will Smith a beaucoup hésité avant d’accepter le rôle. En effet, il est peu évident de reprendre un tel personnage derrière le grand Robin Williams. Will Smith finit par accepter le rôle lorsque l’on lui expliqua qu’il pouvait faire sa propre version du Génie en incorporant des passages un peu plus Rap qui correspondent à la personnalité de l’acteur. Autre chose, malgré le très bon jeu que nous présente Mena Massoud en Aladdin, il lui est difficile de trouver des rôles dans des films tout aussi important que celui-là.

Alors, est-ce que j’ai aimé le film? L’enfant et l’adulte en moi réponde oui sans hésitation. J’ai d’ailleurs acheté le DVD pour me le revoir en cas de coupure internet. De plus, il me paraît normal de vouloir acheter le DVD quand je l’apprécie. Car, bien que certains râlent sur le salaire des comédiens, il ne faut pas oublier que c’est toute une équipe et un travail de fourmi pour nous donner de voir un chef-d’œuvre tel qu’Aladdin. Cookie Agrabah avec pépites de réalisme!

Publié par Chapeau Rouge

Auteure, lectrice, poètesse à ses heures perdues, je suis une personne curieuse du monde qui l'entoure et des émotions qui animent ce monde.

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