Dire que cela va faire déjà deux ans que je préparais mon second voyage pour la Corée du Sud. Que le temps passe vite! Malgré mes déboires financiers, j’ai pu embarqué le jour dit de nouveau à Paris, étape à Francfurt avant d’atterrir de nouveau à Incheon Airport.
Quelques petits changements:
Avec ma précédente expérience sur le sol coréen, j’ai pris soin d’effectuer quelques démarches supplémentaires. Par exemple, j’ai ouvert un compte dans une banque en ligne pour faciliter mes paiements à l’étranger et éviter le problème de la carte bancaire bloquée. Pour ceux qui s’apprêtent à voyager, je ne peux que vous recommander de faire de même. Il en existe plusieurs, alors n’hésitez pas à comparer leurs conditions. Pour ma part, j’ai opté pour Revolut après avoir lu de nombreux témoignages de voyageurs qui la recommandaient. Jusqu’à présent, je n’ai rencontré aucun problème avec cette carte.
L’un de mes autres changements cette fois-ci a été de prendre une carte SIM coréenne. Je n’avais pas fait cet achat lors de mon dernier voyage, et bien que j’aie réussi à m’en passer, j’ai trouvé son utilisation bien plus pratique pour la durée de mon séjour. Néanmoins, j’ai découvert plus tard qu’il était possible de trouver de meilleures offres en ville, alors que j’avais acheté la mienne à l’aéroport. Je vous recommande donc de vous renseigner avant votre départ, mais cette option peut vraiment vous simplifier la vie, notamment pour utiliser Internet ou un GPS en toute sérénité.
Ma manière de voyager avait également évolué. Par exemple, concernant mes lieux de séjour : je souhaitais améliorer mes compétences en coréen, et les auberges de jeunesse, bien qu’accueillantes, sont majoritairement fréquentées par des étrangers. Ne pensez pas que je leur reproche quoi que ce soit, j’y ai fait de très belles rencontres, mais l’anglais y est souvent la langue dominante. C’est pourquoi j’ai réservé une chambre individuelle dans un bâtiment où très peu d’étrangers avaient élu domicile, situé dans le quartier de Dongdaemun. Petite mise en garde cependant : préparez-vous à monter beaucoup, beaucoup de marches dans ce coin, ce qui se ressent particulièrement lorsqu’on a une valise ou deux à transporter.
Pas si simple
L’idée pour ces premiers jours semblait simple à première vue : loger seule, visiter la ville, assister à des soirées de rencontres avec des locaux et améliorer mon coréen. Vous voyez déjà où est le problème ? Eh bien oui, cela ne s’est pas déroulé comme je l’avais imaginé. Soyons honnêtes, cela ne se passe jamais comme on le souhaite. Cependant, une difficulté à laquelle je n’avais pas réfléchi s’est dressée sur mon chemin.
Quelques mois plus tôt, on m’avait diagnostiqué un TDAH. Si cela n’avait pas été une énorme surprise (à presque 30 ans à ce moment-là, certains signes devenaient évidents), je n’avais pas réalisé à quel point cela représenterait un défi pour moi. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’avais jamais vécu seule. Que ce soit chez mes parents, en colocation pendant mes études, en famille d’accueil en Irlande ou en auberge de jeunesse lors de mon premier voyage en Corée du Sud, je n’avais jamais expérimenté la vie en solitaire. Je n’avais donc jamais mesuré l’ampleur du défi que représente le fait de vivre seule, loin de toute personne connue, dans un pays dont je maîtrisais à peine la langue.
Certains vont penser que j’exagère : « Le TDAH, ce n’est pas sérieux, gnagnagna… ». Eh bien, je vous zut, et vous pensez ce que vous voulez ! Je partage mon expérience, point. Prenez les passages qui vous intéressent, sans faire d’histoires, et soyez mignons, merci !
Où en étais-je ? Ah oui, mes petits soucis de solitude. Vivre seule, pour quelqu’un ayant un TDAH, conduit souvent, sans le vouloir, à des états amorphes. Face à un trop grand choix d’activités possibles, on se retrouve paralysé : l’angoisse de ne pas pouvoir tout faire, la culpabilité de ne rien faire… Même aller chercher à manger ressemblait à une montagne à gravir. Durant la première semaine, j’ai sauté de nombreux repas, regardé des séries, dormi plusieurs fois par jour et culpabilisé de ne rien faire, sans pour autant réussir à changer les choses. Ce n’était clairement pas ma meilleure période, mais on ne peut pas montrer que les bons côtés, n’est-ce pas ?
Et donc…
Vous vous doutez bien que j’ai fini par sortir de cet état à un moment donné, sinon je serais déjà en train de vous raconter comment s’est passé le trajet retour. Toutefois, je vous propose de découvrir la suite dans le prochain article.
Bon week-end!!!
P.S. : Si vous souhaitez me poser des questions sur ce voyage ou sur le précédent, n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à me contacter via mon Instagram : gaellelancelotconteuse.
