Gladiator

Et si on s’attaquait à un classique ? Un classique du genre incontournable ! Parfois, je me demande à quoi ça sert d’essayer de faire des effets : le titre dit tout. Le film du jour est donc Gladiator ! Vous ne l’auriez jamais deviné, n’est-ce pas ?

Préambule

Ce film, déconseillé aux moins de 12 ans, mais que j’ai pu apprécier alors que j’étais encore à l’école primaire (merci grand frère), nous raconte l’épopée d’un général, Maximus, en quête de paix après avoir bataillé pendant de nombreux mois. Ce doux rêve éclate lorsque son empereur décède et que son fils, lui succédant, le déclare traître et le condamne à mort. Parvenant à s’enfuir, il perd à nouveau sa liberté, à la merci d’un vendeur d’esclaves qui réussit à le vendre à un laniste (personne gérant et entraînant les gladiateurs), Proximo.

Maximus gagne le cœur des spectateurs par son habileté au combat et son honnêteté brute concernant son dégoût pour ce genre de jeux. Néanmoins, des nouvelles parviennent de la capitale : des jeux grandioses vont avoir lieu pour marquer le début du règne du nouvel empereur, Commodus, l’ennemi de notre héros. Voyant sa chance, Maximus a hâte de pouvoir se retrouver face à celui qui lui a tout pris. Quel sera le prix de cette vengeance ? Et quelle chance aura-t-il de mener sa quête à bien avec son simple statut d’esclave ?

D’un point de vue général

Par où commencer ? La musique est envoûtante, entêtante, en un mot : inoubliable. Personne ne pourrait ne pas reconnaître la bande-son de Gladiator après l’avoir regardé. Les plans sont superbes, malgré certains décors qui ont un peu mal vieilli. Les acteurs ont été époustouflants. L’histoire est magnifique. Le film est long, mais on le visionne sans le remarquer. En bref, Ridley Scott nous a offert une superbe œuvre à revoir de temps en temps.

Dans les détails

Ce qui est moins bien, ce sont certains décors qui ont mal vieilli. L’usage des fonds verts, par endroits, n’est pas sans être repérable, mais le reste rattrape tellement le tout que l’on passe rapidement l’éponge.

Les acteurs, parlons-en ! Joaquin Phoenix est exécrable à souhait dans son rôle d’empereur, avec son complexe d’infériorité et ses pulsions de psychopathe. On a juste envie de lui trouver une planche cloutée et de lui dire bonjour avec… Non, je ne suis pas violente. Sinon, notre héros, notre précieux Maximus, joué par l’incontournable Russell Crowe, est un homme d’honneur, d’action et dont les mots ne sont pas juste pour faire joli : on le suivrait jusqu’à l’Élysium.

La musique, composée par Hans Zimmer et Lisa Gerrard, est une magie sans fin. Je ne dis pas que j’ai le CD de toute la bande-son de ce film, mais… en regardant sur mon étagère, je peux facilement me replonger dans l’univers de Gladiator.

Conclusion

Si vous me dites que vous ne verrez jamais cette œuvre, on ne le dirait pas comme ça, mais je vous juge très fort. Toutefois, il faut être honnête : pour ceux que le sang, les blessures et autres font tourner de l’œil, cette histoire n’est sûrement pas la meilleure sélection pour vous. Pour les autres : allez le voir fissa !

Un petit cookie à la Maximus : c’est le guerrier qui se réveille en vous.