L’apprenti d’Araluen

On recommence la section livres à partir d’aujourd’hui, et je vais aussi commencer à parler de séries, un sujet que j’évitais jusqu’à présent. Pourquoi ? Parce que cela me donne l’occasion de vous parler de cette série que j’apprécie beaucoup : L’Apprenti d’Araluen. Le fait que la couverture du premier tome montre un arc et des flèches est ce qui a causer ma perte, mais qui cela dérange-t-il ?

Préambule

Cette histoire en plusieurs tomes appartient à la fantasy d’aventure (ou aventure fantasy, comme vous préférez), où l’on suit l’évolution de cinq orphelins, à partir du moment où ils entament leur apprentissage dans leur domaine de prédilection. On se concentre particulièrement sur Will, qui semble un peu à part. Pourtant, il finit sous la tutelle de Halt, un Rôdeur du roi. Les Rôdeurs jouissent d’une réputation presque mythique, éloignant ainsi les curieux. Leur maîtrise de l’art du camouflage, leur expertise en combat rapproché et leur habileté au tir à l’arc en font des figures redoutées. Si Will est d’abord méfiant et nerveux à l’idée de ce nouveau futur, il finit par l’embrasser de tout son être, un choix qui le conduira sur le chemin de mille et une aventures.

En général

Comme je l’ai mentionné dans l’introduction, j’apprécie énormément cette série. Si j’ai bien compris, l’auteur l’a écrite pour encourager son fils à lire. Et effectivement, lire les différents tomes de L’Apprenti d’Araluen a été un véritable plaisir. Les aventures sont variées, les antagonistes ont des motivations propres, et il ne s’agit pas de l’une de ces séries où l’on a l’impression que les tomes se succèdent sans que le temps ne passe. Les personnages grandissent et évoluent, ce qui est un véritable atout à mes yeux. Quant au contexte, j’aime beaucoup la réinterprétation du monde que l’on connaît, transposé dans l’univers d’Araluen.

Dans les détails:

Ainsi que je l’ai dit, les aventures sont variées. De par la nature du rôle d’un Rôdeur, ces derniers passent souvent leur temps sur les routes. Mais l’on découvre également des menaces qui se dévoilent dans des environnements presque clos. Les antagonistes sont tantôt riches, tantôt pauvres, et peuvent aussi bien agir en groupe qu’en solitaire. Will est curieux, ce qui le conduit souvent dans des situations délicates, mais il est également ingénieux. Il n’est ni sans peur ni totalement sage. Ses aventures commencent au début de son adolescence : il fait preuve de coups de génie, mais il se trompe aussi parfois. Il apprend, il grandit.

Les quatre autres orphelins avec qui Will a grandi resteront proches et évolueront également, devenant des alliés lorsque le moment sera venu. Quant au reste du monde, on y trouve des influences qui rappellent les vikings, les mongols, les samouraïs, les Bédouins, et les Arabes… Le monde est vaste, tout comme celui de L’Apprenti d’Araluen. Pour finir, parlons de Hall. Hall est grincheux, sec et sarcastique, mais avec un cœur tendre, si l’on prend le temps de chercher. Il a la langue aussi acérée que ses dagues et ne se prive pas pour s’en servir. J’allais presque oublier les chevaux ! Les Rôdeurs ont des montures bien particulières. Leur cheval n’est pas qu’un simple partenaire de balade, c’est un être intelligent, capable de se défendre. Si l’on prête attention, on peut même surprendre un maître et sa monture en train de converser.

Conclusion

Donc oui, L’Apprenti d’Araluen figure dans ma bibliothèque. Bien que la série s’adresse en priorité aux adolescents, cela ne vous empêche pas de la lire. En tout cas, cela ne m’a jamais arrêté. Petite précision : il y a un peu de magie, mais vraiment très peu. Ne vous attendez pas à un univers complètement magique, sinon vous risquez d’être déçu.

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