Two Weeks

J’ai étrenné les séries dans ma bibliothèque, il est temps d’en faire de même pour les écrans. On peut dire que je suis une grande fan de Kdrama : je plaide coupable. Je vais donc tout naturellement vous présenter l’une de mes préférées : Two Weeks.

Préambule

Tout commence lorsque notre œil se pose sur un homme dont la vie n’est pas très brillante. Entre l’alcool, le travail pour une maison de prêteurs sur gages et une solitude recherchée, notre héros semble vivre faute de faire autrement. Un changement vient bousculer son quotidien sous la forme de son ex-petite amie, qu’il a quittée il y a huit ans. L’annonce est brutale : il a une fille (félicitations papa !), elle a la leucémie (douche froide), et son ex le contacte juste pour voir s’il serait compatible en tant que donneur (lourde digestion en vue).

Si notre héros s’énerve au départ de cette soudaine paternité, il accepte de faire les tests. Par un caprice du destin, il croise la route de sa petite fille et quelques mots suffisent pour qu’il tombe sous le charme de l’enfant. Quelques jours plus tard, il est heureux! Il est compatible! Il va pouvoir la sauver! Les prescriptions du médecin sont claires: l’opération est dans 2 semaines. Notre héros doit éviter de se blesser ou de tomber malade, dans le cas contraire, il doit faire rapidement le nécessaire pour se traiter. Il hoche de la tête à tout ravie de pouvoir sauver son enfant.

Un appel du travail l’amène à faire un tour par un entrepôt. Un coup sur la tête, tout devient noir. Il commence à reprendre conscience pour se retrouver sur la scène d’un meurtre, l’arme du crime entre les mains. La police intervient pendant qu’il nage encore en pleine confusion et l’arrête. Refusant d’avouer, il passe la nuit en prison et échappe de peu à la mort à cause d’un compagnon de cellule. Il est alors transféré, mais le trajet change de direction suite à l’apparition d’un accident. Pour le héros, le raisonnement est le suivant : s’il reste en prison, il meurt ; s’il se rend à ceux qui lui ont mis le meurtre sur le dos (il a sa petite idée sur le coupable), il meurt ; s’il meurt, sa fille également. Une seule solution : l’évasion. Et vous pouvez ensuite suivre vos épisodes, rythmés avec une fin annonçant : J-14 ; J-13… Va-t-il pouvoir prouver son innocence ? Mais surtout, va-t-il pouvoir survivre jusqu’à l’opération de sa fille ?

D’un point de vue général

Une des raisons pour lesquelles j’aime les dramas coréens est le format court des saisons. On varie entre 16 et 20 épisodes en moyenne, et c’est tout. Est-ce que cela signifie qu’ils bâclent leur scénario ? Pas de mon point de vue. Et c’est une véritable montagne russe d’émotions. Ici, on a une série policière avec un héros atypique, une raison de vivre autre que la romance, des moments de tension, des scènes absurdes et drôles, des moments de tendresse, des acteurs exceptionnels, des personnages superbes et une petite faiblesse pour la bande-son.

Dans les détails

Lee Joon Ki est simplement l’un des meilleurs acteurs dans beaucoup de genres, mais je trouve qu’il a particulièrement une affinité avec les thrillers, policiers et drames psychologiques. Quand on le voit jouer, on se demande à quel point son personnage est bon ou mauvais, une ambivalence qu’il joue à la perfection (surtout dans un autre drama, mais on reparlera de cela une autre fois). Bien sûr, les autres acteurs ne sont pas en reste, mon cœur fond pour la petite fille jouée par Lee Chae Mi.

Sinon, le scénario est tout simplement superbe. Les moments un peu plus passifs, plus lents sont parfaitement contrebalancés par les scènes qui nous mettent un peu plus sous tension, qui ont plus d’action. J’aurais beaucoup aimé voir la séance d’écriture du scénario. Comme je disais plus haut, j’apprécie beaucoup que la relation mise en avant dans cette série soit celle de père et fille. Je trouve que cela change du trope général (et pourtant, je suis une grande fan de romance). J’aime également que l’on ne sache pas grand-chose de notre héros, de ce pourquoi il vit comme il le fait avant de découvrir sa paternité, mais que cela soit expliqué fragment par fragment.

Conclusion

Eh bien, tout cela m’a donné envie de le revoir à nouveau (j’ai arrêté de compter après 10), enfin si je savais où le voir à nouveau. Il a été présent sur Netflix pendant un bon moment, mais il ne l’est plus. Snif !

Le premier qui trouve où le voir a gagné un cookie spécial père-fille!